6 années de négociation pour enfin aboutir à une nouvelle convention collective de la métallurgie. Cela concerne plus de 42 000 entreprises en France et 1, 6 millions de salariés.

Une convention collective qui était devenue obsolète de par des concours de normes presque systématiques, des sources d’insécurité juridique, des différences catégorielles et des dispositions anciennes, sources d’obsolescence et de difficultés d’interprétation.

Le nouveau dispositif facilite grandement les choses : Création d’un socle commun en phase avec l’évolution et les besoins de l’industrie. Une seule source applicable sur l’ensemble du territoire national, une réduction des différences entre cadres et non-cadres et des dispositions modernisées et sécurisées.

Elle remplacera 76 conventions territoriales, une convention propre à la sidérurgie et une autre propre aux ingénieurs et cadres, condamnées à disparaître.

  • Un texte de 231 pages

Qualifications, salaires, primes, temps de travail, etc., sont désormais homogénéisés dans un texte de 231 pages. Il entrera en vigueur en 2024, s’il est approuvé, comme prévu, en début d’année. Des négociations territoriales doivent, cependant, régler le problème posé par certaines primes locales.

  • Une nouvelle étape qui s’inscrit dans le grand mouvement de restructuration des branches professionnelles initié en 2015 : 

Ce faisant, la métallurgie participe du grand mouvement de restructuration des branches professionnelles initié en 2015. De 700 à l’époque, dont certaines n’avaient pas eu d’activité conventionnelle depuis des années, leur nombre es censé passer à 217 à l’issue de ce processus, selon le selon le ministère du Travail. Pour en savoir plus sur cette restructuration cliquer sur le lien de l’article ci-dessous : Le gouvernement veut ramener le nombre de branches professionnelles à 250 mi-2019

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